vendredi 16 juillet 2010

What's my mother fucking name ??!!


Dimanche 11 juillet, journée de repos sur ce tournoi marathon, j’arrive frais et dispo à 11h30 au coeur de la salle du Rio pour jouer le tournoi presse. Attendez attendez. Stop on arrête tout. Retournons en arrière d’une dizaine d’heures. La journée se termine au Rio, et comme toute veille de day off lors des WSOP plusieurs grosses soirées sont organisées. Il ne nous reste plus qu’à savoir laquelle choisir. En premier lieu nous comptions avec mes collègues nous rendre à celle de Barrière qui devait se tenir dans la suite Absolut (comme les vodkas) du Caesar Palace, suite qui a servi au tournage du film Very Bad Trip. Malheureusement un petit problème de licence a amené la room à annuler la party. Pas grave, Benjo nous propose dans l’instant un plan de secours avec la soirée Poker Listings organisée dans un ranch à quelques kilomètres du strip où sont attendues 200 personnes. Afin de les accueillir dans les meilleures conditions la quantité d’alcool a été prévue tout comme l’eau de la piscine chauffée, la table de ping-pong et le terrain de basket installés.

Tout semblait nous conduire tout droit à cette soirée typiquement américaine jusqu’à ce qu’Harper reçoive un texto de Guillaume de la Gorce nous invitant à venir fêter son anniversaire au Surrender : la boîte de nuit du Encore. Il n’en fallait pas plus pour faire briller les yeux de Kevin et les miens. Nous avons entendu tellement de bien de ce Night Club aux dimensions sur-réalistes sans jamais avoir l’occasion de nous y rendre qu’il serait trop bête de ne pas accepter la proposition. Tant pis pour le ranch et à nous la Pool Party dans un cabanon privé dans ce qui va se révéler être l’une des plus belles boîtes du monde.


Le temps de se changer et nous voilà dans le lobby du Encore où nous tombons par hasard sur ElkY, Jacques Zaicik et Almira Skripchenko qui se rendent également à l’anniversaire. Petite minute balla : le cabanon étant réservé nous n’avons pas besoin de faire la queue particulièrement longue qui s’étend jusqu’au travers des machines à sous. Dès notre entrée dans la boîte le décor somptueux nous en jette plein les yeux. Au milieu se trouve une piscine gigantesque autour de laquelle danse tout la foule.




Mais pas question pour nous de rester au milieu du «petit peuple», non direction le cabanon de Johnny qui nous permet, un peu à l’écart, de surplomber la scène. La pièce ouverte sur la terrasse est tout simplement plus grande que mon salon et se compose d’un bar, un écran plasma et de toilettes et douches privées. Autant vous dire que lorsque les serveuses en minijupe argentées sont arrivées avec les bouteilles lançant des flammes, on avait atteint l’apogée.




Rien ne pouvait plus nous faire bouger d’ici. Enfin tout sauf les gorilles de la sécurité qui ont débarqué à 4h du matin pour nous annoncer que la boîte fermée et qu’il fallait débarrasser le plancher. Mais nous ne comptons pas aller nous couher. Le choix qui se présente à nous est alors des plus cornéliens : Drays pour une after ou Rhino pour les filles ?? Très vite la majorité vote pour les femmes. Le reste ne se raconte pas mais au final direction le lit vers 8h du mat.


J’arrive donc la tête dans le c** au tournoi presse après seulement 3h de sommeil. Bien joué la journée de récup’ ! Mais bon j’arrive avec Chris qui n’est pas beaucoup plus frais et le temps de passer au Starbucks et on retrouve Manu et Kinshu avec qui on doit aller faire un tour à l’Outlet après avoir joué cette mascarade de tournoi presse. Une fois le discours de Nolan Dalla passé dans lequel il nous remercie pour notre travail en ajoutant que Harrah’s nous remercie aussi en nous offrant une superbe casquette Jack Link’s Beef Jerky, et une sortie au bout d’une demi-heure après deux gros set up, nous mangeons les pizzas offertes (seul point positif de ce début de matinée) devant la finale de la Coupe du Monde. Juste le temps de voir l’Espagne l’emporter et nous voilà partis à l’Outlet Center.


Les Outlets sont un peu le paradis de tout shopping addict. On y trouve toutes les marques à des prix défiants toute concurrence. Bilan du marché : 4 paire de pompes, 2 jeans Levi’s, une casquette, un survêtement plus deux trois autres trucs... le tout pour 160 dollars. Difficile de trouver mieux.


Une fois notre journée «Pretty Woman» terminée il était temps de rentrer nous préparer pour LA soirée de l’année ! PokerStars habitué des événements mémorables comme lors du PCA où ils avaient invité Kelly Rowland ou bien au Main Event l’année dernière lorsque Nelly était venu chanter, remet le couvert cette année. Que peuvent bien nous réserver les organisateurs pour nous en mettre plein la vue ? Tout simplement la star du rap américain : Snoop Doggy Dog.




Un pur bonheur. Il aura fallu nous battre pour réussir à récupérer des places mais finalement on est bien là dans la queue à 21h, chauds bouillant à l’idée d’assister à un show case privé de la légende. La soirée se tient au Rains la boîte de nuit du Palms. Avec un open bar proposé et un concert de fou en prévision l’organisation n’a pas eu de mal à remplir la salle. Après quelques verres bus en compagnie de la délégation française, le concert peut commencer avec en avant première une chanteuse canadienne aux faux airs de Lady Gaga qui n’a pas du tout enflammer la salle.


Une fois qu’elle a débarrassée le plancher, tout le monde se masse autour de la scène pensant que la rappeur va arriver d’un instant à l’autre. Mais en bonne star qui se respecte, l’américain va nous faire poireauter pendant plus d’une heure et demie. Manu qui est à mes côtés est en plein tilt et s’apprête à quitter la salle, d’autant plus qu'une bande de journalistes américains complètement bourrés sont en transe et poussent tout le monde...



Puis finalement le grand moment est arrivé...Snoop entre sur scène et là c’est parti pour 1 heure de pur bonheur. Toujours aussi talentueux le rappeur enflamme la salle. Arborant le maillot de l’Espagne il fait chanter la foule du début à la fin. Et puis surtout il affiche un grand sourire, prenant réellement son pied sur scène ce qui rend la prestation encore plus mémorable.





2 commentaires:

  1. ouep je regrette pas d'être resté finalement! Mais c'est quand même un foutu c****** de nous avoir fait attendre aussi longtemps...

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